Croix, croix, carré, rond, rond, rond et triangle
Héros un peu trop méconnu de l’univers PlayStation (malgré un épisode PSVR mémorable), l’adorable petit robot Astro s’est donc donné pour mission avec Astro’s Playroom de dévoiler toutes les fonctionnalités de la DualSense. Au sein de quatre mondes, divisés eux-mêmes en quatre niveaux, on découvre donc tout ce que la manette peut faire mais ne fera sans doute jamais, sauf en de rares occasions dans les jeux first-party.
Pêle-mêle, on peut citer le micro dans lequel on souffle pour imiter le vent, la reconnaissance de mouvements (pencher la manette vers la gauche pour sauter plus loin sur la gauche), les haut-parleurs d’où sortent des bruits bien spécifiques ou encore les gâchettes adaptatives. Mais le plus impressionnant reste les vibrations, le fameux retour haptique.
Avec la DualSense, les vibrations sont particulièrement réalistes et s’adaptent à ce qu’il se passe à l’écran. Par exemple, si l’on conduit un vaisseau spatial doté de moteurs situés à droite et à gauche, on sent très nettement les vibrations d’un côté ou de l’autre de la manette en fonction du moteur que l’on a décidé d’actionner. Lorsqu’il pleut à l’écran, on ressent les gouttes de pluie dans la manette ; lorsque l’on glisse sur de la glace, on ressent la sensation du patin sur la patinoire, et ainsi de suite. Difficile de retranscrire ces sensations par écrit mais elles sont, on le répète, vraiment très réalistes et on espère que les futures exclusivités PS5 sauront tirer partie de cet aspect venant renforcer l’immersion en jeu.
Botcharted
Dans sa construction, Astro’s Playroom n’a rien d’innovant et on se retrouve donc sur de la plate-forme 3D très classique, avec la possibilité de flotter quelques instants ou de frapper des ennemis. C’est sur son contenu que le titre de la Team ASOBI! se montre particulièrement agréable à parcourir tant il regorge de petites sucreries qui raviront les fans de la première heure de PlayStation. Au fil des niveaux, on retrouve ainsi des robots jouant des scènes tirées de licences de jeux vidéo connues.
On peut par exemple tomber sur un robot habillé en Crash Bandicoot, sur l’épée gigantesque de Cloud de Final Fantasy VII ou encore sur deux soldats se trouvant devant une porte derrière laquelle se trouve un zombie. C’est un vrai plaisir de s’approcher de ces petits groupes de robots et de découvrir la référence mise en avant par ces derniers tout au long de l’aventure.
À découvrir : Notre test PlayStation VR de Astro Bot Rescue Mission.L’autre aspect vraiment sympathique de ce Astro’s Playroom est la découverte des artefacts, qui sont en fait de vieilles consoles et accessoires de la marque PlayStation : l’EyeToy, le PS Move, les UMD de la PSP, les cartes mémoires ou encore le multitap. Artefacts à retrouver dans le Labo PlayStation et avec lesquels il est possible d’interagir. Pour un peu plus de contenu, ce Labo propose aussi une machine à gacha dans laquelle dilapider les pièces trouvées dans les niveaux et, donc, débloquer toujours plus d’artefacts ou de pièces d’une grande fresque retraçant, là encore, l’histoire de PlayStation. Sans parler des petits secrets se trouvant dans le hub, qui représente l’architecture de la console (chaque « monde » en étant une partie, comme par exemple la Jungle du GPU), venant occuper encore un peu les joueurs adeptes du 100%. Sans ça, il ne faut pas tabler sur plus de 2 heures de jeu en ligne droite.
Good old times
Visuellement, Astro’s Playroom est impeccable de bout en bout, même si son aspect non-photoréaliste rend évidemment la chose plus aisée. Les environnements sont colorés et très jolis, aucune texture baveuse, zéro ralentissement, pas d’aliasing ou encore des temps de chargement extrêmement courts, que l’on s’amuse à reculer au maximum la caméra ou à la rapprocher au plus près d’Astro.
Sans parler des 60 fps et 4K qui raviront ceux qui ne jurent que par ça. Précisons par ailleurs que la DualSense de la PS5 semble très bien tenir la charge, sa batterie ne s’étant pas vidée d’un seul point durant toute la durée de l’aventure, et ce malgré le fait qu’elle soit mise à profit en permanence.
Ce test a été réalisé à partir d’une version dématérialisée sur PlayStation 5, achetée par nos soins.